La représentation avait déjà commencé quand les joueurs de foot et M. Boulet étaient arrivés devant le cirque. Ils s'étaient cachés dans l'entrée pour ne pas se faire remarquer, mais une maman qui était volontaire pour vendre des cacahuètes à l'entr-acte les a découverts.

– Mais qu'est ce que vous faites là ? Vous n'êtes pas inscrits, dit madame Cacahuète.

– Euh... nous devons faire un numéro de cirque tout-à-l'heure, dit M. Boulet. Nous avions prévu de nous inscrire en dernier.

– Alors vous passerez entre le numéro de Jean-Jacques et la malle magique.

Leila est arrivé à ce moment. Elle a remarqué les manches des haches qui sortent des sacs des footballeurs.

 – Oh mais je te reconnais toi ! Tu es M. Boulet et tu veux détruire le cirque n'est-ce pas ?

– Euh non ! Je suis un ami de M. boulet.

– Eh bien, vous lui ressemblez beaucoup !

– Ah oui ?

– Mais, ce sont vos joueurs de foot. Vous faites quoi ici ?

– On est venu voir votre numéro, répondent les joueurs.

– Mais que faites-vous avec ces haches ?

– Heu... c'est pour le spectacle... »

Les footballeurs sont entrés dans la coulisse. Ils se sont changés et ont enfilé leurs costumes de clowns.

Jean-Jacques est en train de faire travailer ses vaches quand un monsieur, vêtu d’un pull orange, arrive et dit avec agitation :

«  – Ca va être à vous les clowns. Venez sur la piste, vite ! »

Les footballeurs, coiffés de chapeaux roses brillants, habillés de salopettes jaunes à pois multicolores, de tee-shirts à manches longues rouges, de cravates jaune-fluo, de perruques rouges et de leurs chaussures à crampons qu’ils ont oublié d’enlever, arrivent en marchant comme des soldats. Ils entrent en ligne sous le chapiteau, au milieu du numéro de Jean-Jacques. Ils portent leurs haches à la main. Les spectateurs sont morts de rire en les voyant.

Il y a beaucoup de lumières avec les spots.

Les footballeurs s'inquiètent. Il y a plein de spectateurs, au moins 4.000 parents et 5.000 enfants. Le plan ne pourra pas marcher. Il y a trop de monde !  

Du coup, M. Boulet dit à ses footballeurs de se placer en ligne pour faire un spectacle de jonglage. M. Boulet lance 1, 2, 3 balles qui lui retombent sur sa tête. Les spectateurs crient « Hourra pour monsieur Boulet ! » Chaque joueur est éclairé par un spot. Ils font un numéro de cirque super avec leurs ballons, parce qu’ils jonglent avec les pieds, la tête et ils passent au voisin. Les gens regardent, ils crient que c'est trop bien et applaudissent.

Mais pendant que les uns jonglent avec leurs ballons, les autres commencent à couper les poutres qui retiennent le chapiteau. Ils s’arrêtent au milieu de la piste et, d’un coup, se mettent à faire les fous. Ils renversent des bancs où des spectateurs sont assis et essaient de transpercer la toile du chapiteau avec leurs haches.

Le public, qui ne se rend compte de rien, applaudit et rigole.

Tom assiste à la scène. Il prend une corde pour essayer de réparer une poutre. Jean-Jacques est très surpris. Il est en colère et enlève brusquement les perruques des clowns : Il s’agit bien des footballeurs qui essaient manifestement de démonter le chapiteau. Gégé le taureau, énervé par la couleur des costumes, fonce sur les clowns et jongle avec eux. Les spectateurs applaudissent, ne sachant pas que ce n’est pas prévu.

– Mais pourquoi ils disent bravo aux joueurs de foot ? se demandent Tom et Marine.

Jean-Jacques a compris ce qui se passe et ordonne à ses vaches de chasser les clowns indésirables de la scène en leur courant après. Une fois le travail terminé, le troupeau revient et achève son numéro.

Bernadette saute dans le cerceau de feu et ne fait qu’une bouchée de l’épi de maïs. Sur les gradins, les gens applaudissent debout.

« – Bravo!!! Bravo!!! Bravo!!! Bravo!!! Bravo!!! crient les spectateurs.

Mais ils n'ont pas encore tout vu !


Résumé de l'histoire
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